La créativité a besoin d’inspiration voire de la connaissance de certaines techniques : mettre en couleur des tableaux avec de la peinture peut être aussi amusant qu’un coloriage au feutre, un effet de matière en plus. Petite originalité accessible dès 6 ans !

La collection « Mes créations » ne manque pas d’inventivité en proposant des activités aussi étonnantes que belles. Cette fois-ci, il s’agit de cartes illustrées de portraits de princesses venues des 4 coins du monde et de diverses époques pour plus d’inspiration.

La pochette comprend :

  • 8 cartes (princesse des neiges, africaine, japonaise…),
  • 1 pochoir cartonné,
  • 5 sticks de couleur (rouge [plutôt rose en réalité], orange, vert, bleu et violet) au même format que les bâtons de colle.

Le rendu est proche de celui du pastel gras.

Les illustrations sont simples mais peut-être pas encore assez, à mon avis, pour permettre de les colorier facilement. Les parties détaillées des personnages (têtes, cous et bras) sont cependant pré-remplies, confiant à l’enfant la décoration de la tenue et du décor.

C’est une activité sympa même si je remarque qu’il n’est pas si évident de manipuler les larges sticks pour un beau rendu ; de même les couleurs sont assez tranchées. Cependant, c’est intéressant pour susciter la créativité et surtout pour la technique, créer une approche de la matière notamment avec le travail d’estompe (avec un mouchoir) pour parfaire le dessin des motifs au pochoir.

Avis des enfants : Alex, 7 ans, a été intéressé par l’activité mais pas par la thématique. C’est en fait Emi, bientôt 3 ans, qui a été emballée on peut le dire ! Elle réalise déjà de très beaux coloriages en dépassant peu et laissant presque pas de blanc. J’ai donc entrepris l’atelier avec elle : le peu de choix de couleurs ne l’a pas dérangé à son âge et elle a essayé de s’appliquer, même si parfois elle a donné la priorité au remplissage (tant pis pour les bords). Le coloriage au pochoir ne lui a pas paru facile et elle a abandonné. J’en ai réalisé avec elle, en travaillant les détails à l’estompe, mais ce n’est pas évident. J’ai tenté de faire des dégradés sur la fleur notamment mais, même avec plus de dextérité qu’Emi, je trouve que l’outil reste encore un peu compliqué à manipuler. Cela dit, l’intérêt pour la matière va être approfondi car on va s’amuser à l’appliquer sur de plus grande surfaces qu’elle étalera sûrement avec plaisir.

Editions Gründ - prix conseillé : 9,95 € - format : 218 x 218 mm
Illustratrice : Gaëlle Souppart

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